Une main qui se pose sur l’épaule ou la cuisse d’autrui ne fait déjà plus tout à fait partie du corps dont elle est venue ; avec l’objet qu’elle effleure ou empoigne, elle forme une nouvelle chose, une chose de plus, qui n’a pas de nom et n’appartient à personne , et c’est de cette chose, avec ses frontières bien déterminées qu’il s’agit dorénavant.
Rainer Maria Rilke