Et, de même : si le monde est vide de toute atmosphère, de tout obstacle à surmonter, de tout problème à résoudre, l’amour devient une buée inconsistante qui se désagrège et s’évapore dans l’espace. L’amour, fragile comme l’oiseau, mais infiniment plus encore, ne pourrait vivre sans la pression des obstacles, qui l’empêche de respirer et d’aimer. L’organe-obstacle, le voilà.
Vladimir Jankélévitch, Le paradoxe de la morale
Paul Gauguin, Au dessus du gouffre
Merci à Sébastien Hubert