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On sait assez que les moeurs des mantidés fournissent au moins le prétexte à un intérêt si vivement exprimé : la femelle dévore le mâle pendant ou après l’accouplement. Ainsi les naturalistes distinguent-ils chez la mante religieuse la forme extrême de l’étroite connexion qui semble assez souvent unir la volupté sexuelle et la volupté nutritive.

Roger Caillois