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Un film de Sidney Lumet

« Alors lui avait-il dit en tremblant de rage. C’était qui? Dis nous! »

Elle avait hésité à prononcer le nom. Elle le chercha dans les ténèbres, elle le trouva du premier coup d’oeil, parmi tous ces noms qu’on peut confondre, aussi bien dans ce monde que dans l’autre, et elle le cloua au mur, avec son adresse de chasseresse comme un papillon dont le destin est écrit depuis toujours. « Santiago Nasar », avait-elle dit.

Gabriel Garcia Marquez

Merci à Constance Lavallée

hanique

Une photographie de Michel Hanique dans Les yeux nus

Je vis comme une grande montagne couleur de fer, et sur elle quelqu’un était assis, resplendissant d’un tel éclat, que sa lumière offusquait ma vue ; et de chaque côté, le voilant d’une ombre douce, une aile, merveilleuse de largeur et de longueur, s’étendait. Et devant lui, au pied de la montagne, une figure toute pleine d’yeux se tenait, de laquelle je ne pouvais distinguer nulle forme humaine, à cause de la multitude d’yeux.

Hidegarde de Bingen, Vision première

C’est au-delà de l’impression immédiate et des objets perçus immédiatement qu’il faut chercher la véritable réalité. Car n’est vraiment réel que ce qui est en soi et pour soi, la substance de la nature et de l’esprit, ce qui, tout en se manifestant dans l’espace et dans le temps, continue d’exister en soi et pour soi et est ainsi véritablement réel. Or c’est précisément l’action de cette force universelle que l’art présente et fait apparaître.

G.W.F. Hegel

La surface du lac se tend. Entre les nénuphars / le ciel d’orage chuchote à la vase. / La forêt lentement entrouvre ses volets.

Tomas  Tranströmer

Merci à Céline Escouteloup.

je ne vois pas la (femme)cachee dans la foret". עטיפת המגזין 'המהפכה הסוראליסטית', גיליון מס' 12 -,15/12/1929, רנה מגריט, פוטומונטאז, 1929. מופיעים עם כיוון השעון: מקסים אלכסנדר, לואי אראגון, אנדרי ברטון, לואי בונואל, ז'אן קואפן, פול אלואר, מרסל פורייר, רנה מגריט, אלברט ולנטין, אנדרי ת'יריון, איב טנג'י, ג'ורג' סאדול, פול נוגה, קאמיל ג'ומנס, מקס ארנסט, סלבדור דאלי

Une oeuvre de René Magritte

L’image de la jeune fille dansait devant mes yeux, mon coeur avait cessé de bondir, mais il se serrait d’une manière plutôt agréable.

- Qu’as-tu ? me demanda soudain mon père. Tu as tué une corneille?

Ivan Tourguéniev

Edward Weston, Lily and rubbish 

Merci à Sébastien Hubert.

Je compte sur mes yeux un et deux dira-t-elle, Pour voir ce que doit voir l’affalée que je suis, Couchée et nue et chaude au pied du haut miroir, Et mouillée comme un nouveau-né je me pourlèche.

Je compte sur mes doigts un deux trois dira-t-elle, La multiplication de mes soupirs profonds, Le sac de mes désirs s’entrouvre sur le lit, Et j’ai le plein soleil dedans avec mon rouge.

Paul Eluard

Merci à Céline Escouteloup