Une photographie d’Aneta Bartos
Toute commande passée entre le 14 juillet et le 1er août 2025 sera traitée à partir du 2 août.
Toute commande à destination d'un pays autre que la France est impossible depuis le site.
Vous pouvez nous contacter en cas de besoin.
Merci de votre compréhension.
le 1er
J’ai assis la laideur sur mes genoux et je m’en suis presque aussitôt fatigué.
Salvador Dali
Elle s’est maintenant réfugiée, encore plus sur la droite, dans l’angle de la pièce, qui constitue aussi l’angle sud-ouest de la maison. Il serait facile de l’observer par l’une des deux portes, celle du couloir central ou celle de la salle de bains ; mais les portes sont en bois plein, sans système de jalousies qui laisse voir au travers. Quant aux jalousies des trois fenêtres, aucune d’elles ne permet plus maintenant de rien apercevoir.
Alain Robbe-Grillet
Marie Trintignant regardant ailleurs
Même Camilla avait aimé les mascarades, celles qui sont sans danger, où l’on peut laisser tomber le masque à ce moment critique où il se prend pour la réalité.
William Gaddis, Les reconnaissances
La jeune fille restait toujours avec sa bougie près de la porte ; autant que le vague de son regard permît de s’en rendre compte, elle semblait regarder K…
Franz Kafka
J’ai trouvé la définition du Beau, – de mon Beau. C’est quelque chose d’ardent et de triste, quelque chose d’un peu vague, laissant carrière à la conjoncture. Je vais, si l’on veut, appliquer mes idées à un objet sensible, à l’objet, par exemple, le plus intéressant dans la société, à un visage de femme. Une tête séduisante et belle, une tête de femme, veux-je dire, c’est une tête qui fait rêver à la fois, – mais d’une manière confuse, – de volupté et de tristesse ; qui comporte une idée de mélancolie, de lassitude, même de satiété, – soit une idée contraire, c’est-à-dire une ardeur, un désir de vivre, associé avec une amertume refluante, comme venant de privation ou de désespérance. Le mystère, le regret sont aussi des caractères du Beau.
Charles Baudelaire
Il est vrai que la poussière satisfaite et les soucis dissociés du monde présent envahissent aussi les chambres : les chambres verrouillées n’en demeurent pas moins, dans le vide mental presque illimité, autant d’îlots où les figures de la vie se recomposent.
Georges Bataille, L’amour d’un être mortel
Leigh Ledare, Alma, 2012
Leigh Ledare, Mom as Baby Jane, 2005