Un marbre du Bernin
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Un marbre du Bernin
Par moi, l’on va dans la Cité dolente/ Par moi, l’on va dans l’éternelle douleur/ Par moi, l’on va chez la race perdue…
« La cité dolente » écrit-il…A propos de l’Enfer? ne pouvait-il rien trouver de mieux? C’est ma foi mal venu, et bien commun, ça…bien trop « pris dans la vie »…Moi aujourd’hui, je le dirais mieux! « Méta »! L’Enfer est, avant tout métaphysique. Lorsqu’on parle de l’Enfer, il faut choisir des mots qui sont en contradiction interne, afin d’y faire tenir l’élément de l’Indicible. Au lieu de Par moi, l’on va dans la Cité dolente, essayons donc quelque chose comme :
Par moi l’on va dans la Cité sans fond/ Eternité qui poursuit son abîme…
C’est mieux! Combien plus profond s’avère un tel Enfer qui s’abîme dans son propre gouffre…
Witold Gombrowicz à propos de Dante
Une peinture d’Henri Matisse
Le harem du sultan renferme seulement trente-trois cadines ou dames, parmi lesquelles trois seulement sont considérées comme favorites. Le reste des femmes du sérail sont des odaleuk ou femmes de chambre. L’Europe donne donc un sens impropre au terme d‘odalisque.
Gérard de Nerval, Voyage en Orient
Un bleu d’Yves Klein
Ses regards laissaient une traîne /D’étoiles dans les soirs tremblants
Guillaume Apollinaire
Catherine Deneuve dans un film de Roman Polanski
Une reprise de Neil Young
Une photographie de Karl Blossfeldt
L’amour est donc semblable à un taon ; indigent de sa nature, il reste toujours indigent, quelque chose qu’il obtienne; il ne saurait être rassasié.
Plotin
Je dis, au contraire : la délicatesse est le plus grand des aphrodisiaques.
Yannick Haenel