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Par moi, l’on va dans la Cité dolente/ Par moi, l’on va dans l’éternelle douleur/ Par moi, l’on va chez la race perdue…

« La cité dolente » écrit-il…A propos de l’Enfer? ne pouvait-il rien trouver de mieux? C’est ma foi mal venu, et bien commun, ça…bien trop « pris dans la vie »…Moi aujourd’hui, je le dirais mieux! « Méta »! L’Enfer est, avant tout métaphysique. Lorsqu’on parle de l’Enfer, il faut choisir des mots qui sont en contradiction interne, afin d’y faire tenir l’élément de l’Indicible. Au lieu de Par moi, l’on va dans la Cité dolente, essayons donc quelque chose comme :

Par moi l’on va dans la Cité sans fond/ Eternité qui poursuit son abîme…

C’est mieux! Combien plus profond s’avère un tel Enfer qui s’abîme dans son propre gouffre…

Witold Gombrowicz à propos de Dante

 

Une peinture d’Henri Matisse

Le harem du sultan renferme seulement trente-trois cadines ou dames, parmi lesquelles trois seulement sont considérées comme favorites. Le reste des femmes du sérail sont des odaleuk ou femmes de chambre. L’Europe donne donc un sens impropre au terme dodalisque.

Gérard de Nerval, Voyage en Orient